«Être famille s’apprend chaque jour» et la famille parfaite n’existe pas, a rappelé le pape dans sa méditation depuis la place Saint-Pierre. Face aux problèmes inattendus, aux souffrances, «il faut apprendre à s’écouter et à se comprendre». Un défi qui se relève «avec la juste attitude, avec des petites attentions, avec des gestes simples».
Le pape François a exhorté à ne pas faire «cavalier seul, mais à marcher ensemble». «Peut-être ne sommes-nous pas nés dans une famille exceptionnelle et sans problèmes, mais c’est notre histoire, ce sont nos racines… a insisté le pape: si nous les coupons, la vie se tarit!»
Pour vivre en harmonie en famille, l’évêque de Rome a appelé à «combattre la dictature du moi». Il s’agit d’apprendre à dire que «le plus important de la famille, c’est toi». En ce sens, il a mis en garde contre le danger de se reprocher mutuellement ses erreurs au lieu de s’écouter les uns les autres; de se fixer sur ses propres besoins au lieu d’avoir des gestes de soin envers les autres; de s’isoler avec le portable au lieu de dialoguer.
Pour sortir des «silences trop longs, des égoïsmes, des scènes de ménage où l’on répète toujours les mêmes phrases» pour avoir raison, le pape a formulé un conseil qu’il donne régulièrement: «Le soir, après tout cela, faites la paix. Toujours. N’allez jamais dormir sans faire la paix, sinon le lendemain ce sera la ›guerre froide’», et commencera une histoire de ressentiment.
Dénonçant par ailleurs les violences physiques et morales qui tuent la famille, le pape a exhorté à «prier un peu ensemble tous les jours, pour demander à Dieu le don de la paix». «Engageons-nous tous – parents, enfants, Église, société civile – à soutenir, défendre et protéger la famille», a-t-il conclu. (cath.ch/imedia/ak/bh)
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