Le nouveau décret, entré en vigueur immédiatement, reprend largement les articles du décret du 28 septembre 2021, dans lequel le cardinal Parolin rendait obligatoire la possession du «green pass» (nom du passe sanitaire en Italie) pour venir travailler dans tous les bureaux du Vatican. Le non-respect de cette règle peut valoir une suspension de la rémunération et aboutir à un licenciement comme prévu dans le règlement général de la Curie romaine.
Le nouveau décret rappelle aussi – qu’outre la Gendarmerie vaticane, en charge des contrôles des passes sanitaires – chaque institution du Saint-Siège est tenue de vérifier le bon respect du décret. Le Saint-Siège se réserve en outre le droit d’appliquer des restrictions supplémentaires pour des personnes provenant d’un pays présentant un risque élevé de contagion.
Ces mesures correspondent dans l’ensemble à celles adoptées par la République italienne le 6 décembre dernier. Le Saint-Siège a, depuis le début de la pandémie, l’habitude d’aligner sa politique sanitaire sur celle de l’Italie. Le pays a vu ces dernières semaines les cas de Covid fortement augmenter. Près de 37’000 cas étaient enregistrés au 22 décembre. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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