« Au Vatican, les mandats des chefs d’offices expirent au décès ou à la démission du pape ou à l’expiration d’un mandat de 5 ans », explique le haut prélat sur le réseau social. Il déclare avoir vu son mandat renouvelé en 2016 par le pape François après un premier mandat entamé en 2013.
En démissionnant, le préfet affirme donc obéir au règlement interne de la Curie qui prévoit que les préfets ou présidents des dicastères du Saint-Siège soient nommés «ad quinquennium" – pour cinq ans. Cependant, les nominations et résignations des préfets dépendent en premier lieu de la volonté du pontife. « Il faut maintenant attendre une nouvelle action du pape », conclut d’ailleurs le cardinal ghanéen dans son bref message. Le pape François a fait beaucoup d’exceptions à la règle en prolongeant ou en raccourcissant les mandats de responsables à divers niveaux.
Le cardinal Turkson semble donc confirmer sa démission telle qu’annoncée par I.MEDIA le 17 décembre. Cependant, il ne fait pas référence aux difficultés rencontrées au sein le dicastère dont il a la charge. Plusieurs sources vaticanes consultées par I.MEDIA font état d’importants problèmes de management et mentionnent l’»audit» effectué par le cardinal Blase Cupich cet été comme une des raisons expliquant le départ du haut prélat.
Le 17 décembre, sur Twitter, le cardinal Turkson avait adressé un message de félicitations au pape François pour son 85e anniversaire. « C’est une bénédiction pour moi de servir l’Église avec vous et sous votre direction », avait-il déclaré. (cath.ch/imedia/cd/mp)
I.MEDIA
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