Dans la salle Paul VI, le pape a rencontré la délégation péruvienne venue de Huancavelica – département du village de Chopoca d’où provient la crèche de la place Saint-Pierre -, la délégation italienne arrivée d’Andalo, dans le Trentin – d’où est arrivé le sapin -, et les jeunes de Gallio, dans le diocèse de Padoue, qui ont réalisé la crèche de la grande salle où le pontife préside les audiences générales en hiver.
Le pape a salué la crèche d’outre-Atlantique et ses santons symbolisant les peuples des Andes et l’appel universel à la sainteté. Évoquant aussi l’épicéa originaire du nord de l’Italie, le pontife a souligné qu’il était un signe du Christ, «arbre de la vie», représentant la renaissance, le don de Dieu qui s’unit à l’homme pour toujours. Et les lumières du sapin rappellent «la lumière de l’amour qui continue à resplendir dans les nuits du monde».
«Noël c’est cela, a insisté le pape, ne le laissons pas polluer par le consumérisme et par l’indifférence. […] S’il vous plaît, ne vivons pas un Noël faux, un Noël commercial !». Le climat typique de Noël ? C’est un climat riche de tendresse, de partage et d’intimité familiale, a-t-il souligné, invitant à se laisser envelopper par l’atmosphère de Noël que ravivent les musiques, les chants et les traditions.
Enfin, l’évêque de Rome a parlé de la leçon de la crèche où « Dieu se révèle non pas comme quelqu’un qui demeure en haut pour dominer, mais comme Celui qui s’abaisse, petit et pauvre, pour servir ». Pour que ce soit vraiment Noël, il a recommandé de prendre soin spécialement des plus pauvres, des plus faibles et fragiles, que la pandémie risque de marginaliser encore davantage. (cath.ch/imedia/ak/mp)
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