Une «figure universelle et ambassadrice de la France ». C’est ainsi que l’Unesco définit «la petite Thérèse», religieuse morte à 24 dans son carmel de Lisieux. La sainte normande était en lice avec Gustave Eiffel, mort en 1923, pour représenter la France, explique le quotidien La Croix. Mais parmi ces deux noms proposés par Paris, c’est la jeune carmélite qu’a retenue l’Unesco.
«Cette célébration contribuera à apporter une plus grande visibilité et justice aux femmes qui ont promu, par leurs actions, les valeurs de la paix», indique la présentation faite en mars 2021 au comité exécutif de l’Unesco. Figure populaire et féminine, Thérèse doit permettre de souligner «le rôle des femmes au sein des religions dans la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’inclusion». L’organisation onusienne célèbre en effet tous les deux ans une liste de personnalités qui ont œuvré pour la paix, la science ou l’éducation.
Nommée docteur de l’Église par Jean Paul II en 1997, sainte Thérèse de Lisieux est notamment célèbre pour ses écrits, dont Histoire d’une âme, autobiographie spirituelle traduite dans des dizaines de langues. Sa «petite voie» propose d’aller à Dieu avec la simplicité d’un cœur d’enfant plutôt que par l’accumulation de mérites. (cath.ch/lc/cmc)
Christine Mo Costabella
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