Ces dernières années, le pape François s’est particulièrement engagé aux côtés du pays du Cèdre, frappé par une grave crise économique, sociétale et politique depuis 2019. Le pontife a notamment à de multiples reprises appelé la communauté internationale à venir en aide de ce pays, porteur selon lui d’un «message» de fraternité essentiel pour l’humanité.
Le pape a organisé une journée de prière œcuménique pour le Liban au Vatican le 1er juillet dernier. «Ne vous découragez pas! Ne faiblissez pas, courage!», avait-il alors affirmé dans un message adressé aux Libanais, les appelant à s’enraciner «dans les rêves de paix» de leurs aînés.
Mgr Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États de la Secrétairerie d’État, a déclaré en juin dernier que le pontife pourrait faire le déplacement entre la fin de l’année 2021 et le début de l’année 2022, si un nouveau gouvernement était formé. Le pontife lui-même a manifesté à plusieurs reprises sa volonté de faire le voyage.
Pour l’heure, un tel déplacement n’a pas été annoncé. Il semble difficile de l’envisager avant la fin de l’année, un voyage en Grèce et à Chypre étant déjà prévu au début du mois de décembre.
En revanche, il pourrait faire partie des multiples destinations possibles du pape François en 2022, même si le Liban n’a pas été cité par le pontife lors d’un récent entretien. Au contraire de pays tels que la Hongrie, le Timor oriental, la Papouasie Nouvelle-Guinée et le Congo. (cath.ch/imedia/cd/gr)
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