Le pape François s’est rendu pour la première fois de son pontificat – mais aussi de sa vie – à Assise le 4 octobre 2013, lors de la fête de son saint patron, presque 7 mois après avoir choisi son prénom. Dans la bourgade d’Ombrie, il a visité le tombeau du Poverello et le monastère de Saint-Damien, où, selon la tradition, saint François avait entendu en 1205 la voix de Christ lui demandant de réparer sa maison. Ce voyage a aussi été marqué par une attention particulière aux plus pauvres et aux malades: le pontife a passé du temps avec des enfants handicapés de l’Institut Séraphique, puis rencontré un groupe de pauvres à l’évêché puis déjeuné avec un autre groupe au centre d’accueil de la Caritas locale.
Le 4 août 2016, le pape François s’est rendu à la basilique de Sainte-Marie-des-Anges. Située au pied de la colline d’Assise, cette basilique abrite la Portioncule, petite chapelle du VIe siècle qu’a restaurée saint François et où il est mort. Le pontife était venu à l’occasion des 800 ans de la création de l’indulgence de la Portioncule. En 1216, le Poverello avait demandé et obtenu du pape Honorius III l’indulgence plénière des péchés pour tous les pauvres qui viendraient prier dans cette chapelle. Depuis cette date, la fête du Pardon d’Assise est célébrée annuellement. Pendant cette visite, le pape a aussi confessé plusieurs fidèles dans la basilique pendant environ 45 minutes.
Le 20 septembre 2016, le pape François s’est mis dans les pas de Jean Paul II à Assise en participant à la Journée de prière pour la paix organisée, dans le sillage de la célèbre rencontre d’Assise de 1986, par la communauté de Sant’Egidio. Comme Benoit XVI, François a souhaité prier pour la paix en présence de plusieurs leaders religieux de confessions différentes. Il a aussi signé un appel à la paix dans le monde et a condamné les violences et la guerre.
Pour son premier voyage après la fin du confinement en Italie, en 2020, le pape François s’est une nouvelle fois rendu à Assise le 3 octobre, afin d’y signer sa troisième encyclique, Fratelli tutti. Il s’agissait d’ailleurs de la première encyclique de l’histoire récente de la papauté signée en dehors de Rome. Pendant ce voyage «privé», François a aussi rencontré des enfants malades et des religieuses, puis a célébré, à la veille de la saint François, une messe dans la basilique du même nom sur sa tombe. À la fin de la célébration, il a signé son importante encyclique, qui porte sur l’importance de la fraternité et de l’amitié sociale dans un monde marqué par la pandémie du Covid-19. (cath.ch/imedia/ic/rz)
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