La mise en pratique des Accords de Paris (2015), objectif de la conférence mondiale, semble être «plutôt complexe et incertaine», a relevé le cardinal Parolin. Le «numéro 2» du Vatican a déploré notamment la «lenteur des progrès» dans la transition vers un modèle de développement durable.
Insistant sur l’«urgence» environnementale, le secrétaire d’État a pressé la communauté internationale à y répondre, et ce dans «les délais donnés par la science». «Nous avons les moyens et les ressources pour un changement de cap», a-t-il affirmé en regrettant toutefois le manque de «volonté politique claire» à ce sujet.
Ce «moment important de l’histoire», a déclaré le cardinal Parolin, appelle «une réponse collective» de tous les pays, non seulement pour lutter contre le changement climatique, mais aussi pour «aider les plus vulnérables à faire face aux dommages et aux pertes» qui se vérifient déjà sur la planète. Et de donner deux axes prioritaires: le «multilatéralisme» et «l’action», en impliquant aussi les acteurs non étatiques.
Pour le Vatican, il en va de l’implication de tous: «Personne ne peut être laissé en arrière, et encore moins ne pas s’engager en conscience face à ce grand défi, a insisté le secrétaire d’État. Les jeunes sont les premiers à s’en rendre compte.»
Le pape François était attendu à la COP26 à Glasgow, où sont annoncés les dirigeants de 196 pays et plus de 20’000 représentants internationaux. À la surprise de certains observateurs, il ne s’y rendra finalement pas. Mais il a déjà adressé un message aux participants, les encourageant à trouver des solutions «efficaces», sur les ondes de la BBC, le 29 octobre. (cath.ch/imedia/ak/bh)
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