En Ecosse, la COP26 abordera la thématique du réchauffement de la planète et des moyens de l’éviter. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, il est crucial de remettre en question un système de prise de décisions à court terme qui découlent d’intérêts économiques unilatéraux, affirme AdC dans un communiqué du 25 octobre 2021.
Le problème est mondial et nécessite des solutions globales qui incluent le financement de mesures d’adaptation ou d’atténuation dans les pays du Sud. Pour l’œuvre d’entraide, en tant que pays riche et émetteur de CO2, la Suisse doit davantage financer l’adaptation aux changements climatiques en s’engageant à investir, d’ici 2025, des fonds supplémentaires dans la lutte. Des fonds qui devraient toutefois être indépendants du crédit-cadre pour la coopération internationale et viser de manière claire la réduction de la pauvreté.
AdC demande également que la Suisse atteigne l’objectif «zéro émission nette» d’ici à 2040, c’est-à-dire que la réduction des émissions de CO2 soit au moins linéaire et que l’élimination progressive des combustibles fossiles devienne obligatoire.
L’organisation catholique basée à Lucerne déplore en outre que les voix des populations du Sud, qui sont les plus touchées par la crise climatique alors qu’elles n’y ont pratiquement pas contribué, soient sous-représentées lors de la COP26. AdC et ses organisations partenaires affirment qu’elles revendiqueront la justice climatique et se feront les porte-parole des populations du Sud à Glasgow.
AdC enverra sur place une délégation composée de deux experts en énergie et climat et de son directeur, Bernd Nilles. (cath.ch/com/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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