Le représentant de l’Église orthodoxe russe à Rome a expliqué que, pour le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, comme pour Moscou, un voyage du pape en Russie n’était pas «à l’ordre du jour de leurs relations bilatérales». Cependant, «cela ne signifie pas que les relations ne doivent pas être développées, au contraire», a-t-il nuancé en donnant en exemple la rencontre de La Havane, à Cuba.
Le 12 février 2016, le pape François et le patriarche Cyrille s’étaient rencontrés sur l’île des Caraïbes, une première dans l’histoire des Églises catholique et orthodoxe russe depuis le schisme entre Orient et Occident. Considérant qu’elle avait porté de «bons fruits», Hilarion a déclaré que la nouvelle rencontre serait bientôt annoncée, mais seulement «une semaine avant», quand les préparatifs seraient terminés.
Parmi les fruits de la première rencontre, le patriarche Cyrille a cité la défense commune des chrétiens persécutés au Moyen-Orient, mais aussi un abandon par le Saint-Siège de «l’uniatisme» – le rattachement des orthodoxes à l’Église catholique – qui constituait selon lui une «entrave au dialogue».
De nouveaux sujets de convergence pourraient être abordés, le patriarche Hilarion citant la défense de l’environnement. «Nous pouvons nous adresser aux dirigeants politiques, aux chefs d’État, en demandant que leur décision tiennent compte de la catastrophe climatique imminente», a-t-il conclu. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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