Aujourd’hui, déclare avec gravité le pape dans son message, l’économie malade et nocive «découle de l’hypothèse selon laquelle nous sommes propriétaires de la création, capables de l’exploiter pour nos propres intérêts et notre propre croissance». Or, la pandémie selon lui a rappelé aux individus le besoin de «prendre soin des biens que la création donne à tous»; mais aussi le «devoir de travailler et de distribuer ces biens de manière à ce que personne ne soit exclu». Enfin, la pandémie rappelle aussi que, «immergés dans une mer commune, nous devons embrasser le besoin d’une nouvelle fraternité».
«Notre mère la Terre gémit et nous avertit que nous approchons de seuils dangereux», alerte le pontife. Vous, dans ›The Economy of Francesco’ (…) vous êtes peut-être la dernière génération qui peut nous sauver, et je n’exagère pas», lance le pontife. Face à cette urgence, la créativité et la résilience des nouvelles générations doivent être stimulées pour «réparer les erreurs du passé» et «conduire vers une nouvelle économie plus inclusive, durable et solidaire».
La situation exige un nouveau paradigme intégral, selon le pape, capable de former de nouvelles générations d’économistes et d’entrepreneurs, respectant l’interconnexion avec la Terre. «Nous devons travailler ensemble et rêver grand (…) Les yeux fixés sur Jésus, nous trouverons l’inspiration pour concevoir un monde nouveau et le courage de marcher ensemble vers un avenir meilleur».
Le successeur de Pierre exhorte encore les jeunes à remettre la fraternité au centre de l’économie: «Jamais autant qu’à l’heure actuelle, nous ressentons le besoin de jeunes capables, par l’étude et la pratique, de montrer qu’une autre économie existe (…) Ne vous découragez pas, lance-t-il, laissez-vous guider par l’amour de l’Évangile, qui est le tremplin de tout changement et qui nous pousse à entrer dans les blessures de l’histoire et à nous relever». (cath.ch/imedia/ah/rz)
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