Le prélat britannique s’exprimait dans le cadre de la journée de commémoration du 20e anniversaire de la «Déclaration de Durban», qui avait institué un programme d’action multilatéral sur «les réparations, la justice raciale et l’égalité pour les personnes d’ascendance africaine».
Le diplomate a rappelé que si le Saint-Siège combattait le racisme et les discriminations, la lutte contre ces phénomènes ne devaient pas «servir de justification aux États pour violer les droits de l’homme des minorités ou pour censurer les opinions minoritaires». La solution, a-t-il assuré, réside avant tout dans la promotion d’une «culture de la rencontre, de la fraternité et de la solidarité», pas dans le «’nous contre eux’».
La lutte contre les discriminations raciales va de pair avec la lutte contre l’«intolérance fondée sur l’appartenance à une religion», a affirmé Mgr Gallagher. Il a dénoncé le fait que ceux qui mènent ces persécutions dans le monde aujourd’hui «jouissent souvent d’une impunité» complète.
Le prélat britannique a rappelé que les chrétiens constituaient actuellement «le groupe le plus persécuté au monde». Il a aussi souligné combien le non-respect du droit à la liberté de religion et de conviction était le signe avant coureur de la violation d’autres droits fondamentaux.
Mgr Gallagher a enfin décrit la nature discriminante de la «mentalité eugénique» qui «se cache souvent derrière les techniques de procréation artificielle et les côtés sombres des diagnostics prénataux». Le non-respect des droits de ces êtres humains «en raison d’un handicap, du sexe ou d’autres traits» consacre, selon lui, des principes de discrimination totalement opposés à aux valeurs affirmées dans la Déclaration de Durban. (cath.ch/imedia/cd/bh)
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