John Ramirez demande que son pasteur puisse lui imposer les mains au moment de l’injection létale. Les avocats du détenu invoquent son droit à une mort «dans la dignité» et le respect de ses croyances religieuses. Les tribunaux sollicités avaient tous rejeté la requête de Ramirez. Mais il a finalement obtenu un sursis de la Cour suprême le jour même où la sentence devait être exécutée, rapporte l’AP.
L’instance judiciaire supérieure des Etats-Unis a considéré que la justice du Texas ne respectait pas la liberté de religion du condamné. Le recours de John Ramirez devrait être plaidé en octobre ou novembre 2021.
L’affaire est le dernier épisode du différend qui oppose l’administration pénitentiaire du Texas à l’Etat fédéral concernant les droits des condamnés à mort. Les responsables des prisons sont réticents à ce que les conseillers spirituels soient présents dans la chambre d’exécution. Leur présence est tolérée depuis quelques années suite à des batailles légales. Mais l’administration pénitentiaire, sous prétexte de sécurité, refuse encore que les accompagnants spirituels parlent ou soient en contact physique avec le condamné pendant l’exécution.
John Henry Ramirez, âgé de 37 ans, a été condamné à la peine capitale après avoir poignardé à 29 reprises un dépanneur, en 2004, pour une affaire de drogue.
Six autres exécutions sont prévues dans le courant de l’année au Texas, l’État le plus actif en la matière. (cath.ch/ap/rz)
Raphaël Zbinden
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