Le pontife a décrit le nouveau bienheureux comme un «annonceur zélé de la Parole de Dieu pour l’édification de la communauté ecclésiale et civile». Il a prié pour que son exemple aide «à toujours unir la prière et l’apostolat, et à servir la paix et la fraternité», avant de demander à la foule d’applaudir le nouveau bienheureux.
L’enthousiame du pape François s’explique par le fait que l’Argentine, grand pays catholique, compte paradoxalement peu de saints et de bienheureux.
Les deux seuls saints actuels sont saint Héctor Valdivielso Sáez et saint José Gabriel del Rosario Brochero. Les bienheureux argentins sont désormais au nombre de dix.
Né en 1826 en Argentine, Mamerto Esquiú devient frère mineur en 1842 et est ordonné en 1848. Enseignant au séminaire de Catamarca, au nord-ouest de l’Argentine, dans ses premières années, il s’engage en politique et devient député et membre du conseil du gouvernement de sa province.
En 1862, il se sent appelé à la mission et part en Bolivie, enseignant notamment au séminaire de Sucre. Le pape Léon XIII le remarque et décide de le faire évêque de Cordoba en 1880. Son action à la tête de ce diocèse a été particulièrement marquée par la charité et la prière. (cat.ch/imedia/cd/rz)
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