Georges Scherrer, kath.ch / traduction adaptation Maurice Page
Le groupe UDC, avec le soutien de six membres du parti radical avait proposé de rendre l’impôt ecclésiastique facultatif pour les entreprises. La motion n’avait cependant aucune chance au parlement cantonal, a déclaré à kath.ch le président du groupe UDC, Philip C. Brunner. Le Grand-Conseil l’a rejeté à une nette majorité. «Je ne pense pas que l’UDC se saisisse a nouveau de la question demain», a admis Philip Brunner. Selon lui, la dernière discussion politique sur l’impôt ecclésiastique dans le canton remonte à plus de 15 ans.
Les parlementaires ont suivi la position du gouvernement cantonal. Dans son rapport sur la motion, il indiquait qu’en raison de «la jurisprudence du Tribunal fédéral, de l’importance des impôts ecclésiastiques et des prestations des paroisses», la motion devait être déclarée comme irrecevable.
Selon le Conseil d’Etat, la charge de l’impôt ecclésiastique sur les personnes morales du canton de Zoug est «modeste». En revanche, renoncer à prélever l’impôt ecclésiastique des entreprises aurait de graves conséquences sur le budget des communautés religieuses reconnues.
Le gouvernement soulignait également social des Eglises et les services indispensables rendus à la société. Par sa décision, le Parlement a reconnu le travail des paroisses dans ce domaine.
Karl Huwyler, président de l’Association des corporations ecclésiastiques catholiques du canton de Zoug, et Rolf Berweger, président du Conseil de l’Église réformée du canton de Zoug, ont remercié le Grand-Conseil pour sa confiance. Pour eux, cette reconnaissance est également un signe important d’appréciation et d’encouragement pour les plus de 800 employés et près de 4’000 bénévoles au service des deux Églises. (cath.ch/kath.ch/mp)
Maurice Page
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