Né en 1927 dans le Rioja Alta en Espagne, Eduardo Martínez Somalo rejoint le séminaire de son diocèse avant d’aller poursuivre ses études à Rome. Ordonné en 1950, il exerce brièvement un ministère pastoral en Espagne puis est appelé à Rome pour rejoindre les rangs de l’Académie pontificale ecclésiastique, connue pour être l’école des diplomates du Saint-Siège, les nonces.
Responsable de la section espagnole au sein de la Secrétairerie d’État, il travaille un temps au sein de la nonciature en Grande-Bretagne avant d’être nommé nonce apostolique en Colombie en 1975. De retour à Rome, en 1979, il est nommé par Jean Paul II substitut de la Secrétairerie d’État, un des postes les plus influents au sein de l’administration vaticane.
En 1988, le pape polonais lui confie la direction de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le dicastère en charge des questions liturgiques. En 1992, il le nomme à la tête de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostoliques, charge qu’il assume jusqu’en 2004, âge auquel il démissionne après avoir dépassé l’âge canonique de la retraite.
Entre temps, Jean Paul II l’a néanmoins élevé à la charge de cardinal en 1988. De plus, à partir de 1993, l’Espagnol est aussi camerlingue de l’Église catholique, poste qu’il occupe jusque 2007. C’est en conséquence lui qui a été responsable de l’administration du Saint-Siège lors de la vacance du Siège apostolique à la suite du décès du pape Jean Paul II le 2 avril 2005. Il a aussi participé au conclave qui a élu Benoît XVI.
Le collège cardinalice ne compte désormais plus que 219 membres – 123 électeurs, 96 non-électeurs. Le cardinal Somalo n’était plus électeurs depuis 2007. (cath.ch/imedia/bh/cd)
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