Le meurtrier présumé du Père Olivier Maire a été placé en garde à vue après s’être livré de lui-même à la police. Unique suspect dans l’incendie de la cathédrale de Nantes, en juillet 2020, il avait été libéré sous contrôle judiciaire début juin 2021, après une première demande refusée, selon les informations de La Croix.
Le journal avait publié le 15 juillet une longue enquête sur le profil du meurtrier et incendiaire présumé. Celui-ci serait arrivé du Rwanda à Nantes en 2012. Après quoi il s’était mis sous la protection de la communauté chrétienne locale. Il avait réussi à rencontrer le pape François en 2016 à Rome.
Le Rwandais était sorti le 29 juillet 2021 d’une hospitalisation en psychiatrie, où il avait été soigné pendant plus d’un mois, a indiqué lors d’un point presse le vice-procureur de La Roche-Sur-Yon, Yannick Le Goater. Plusieurs des personnes interrogées par La Croix avaient alerté sur son état psychique, aggravé selon elles par sa détention.
Il avait été accueilli au sein de la communauté religieuse des Montfortains, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, dont Olivier Maire faisait partie.
Le magistrat a déclaré qu’une enquête était ouverte pour «homicide volontaire» et qu’en l’état, «aucun mobile lié à un motif terroriste» n’apparaissait dans cette affaire. Il a précisé que le suspect n’était pas musulman. (cath.ch/cx/arch/rz)
Raphaël Zbinden
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