Le fonds faisait partie du projet «Alliance pour Rome» et était administré par le Diocèse et Caritas de Rome en collaboration avec la mairie de la ville et le gouvernement local de la région du Latium. À sa création, le pape François avait abondé le fonds d’1 million d’euros, suivi par la mairie de Rome et la région du Latium pour 500’000 euros chacun. Des particuliers et entreprises avaient pour leur part donné 200’000 euros.
«Les communautés ont pris conscience de ce qui se passait et, en rencontrant les personnes et les familles, elles ont offert non seulement des ressources financières ou des possibilités de travail, mais aussi de la compagnie, des relations et un accompagnement», a déclaré Mgr Benoni Ambarus, évêque auxiliaire de Rome et directeur de la Caritas diocésaine.
Les contributions du fonds ont été utilisées pour soutenir les personnes restées économiquement vulnérables à cause de la pandémie. Par exemple en aidant à payer des dépenses ou en offrant des cours de formation ou encore en organisant des projets d’ entrepreneuriat avec des partenaires. Lors de la conférence de presse, les représentants ont aussi souligné l’importance de la proximité et du soutien émotionnel proposés dans les 75 Centres d’écoute territoriaux et 150 centres d’écoutes paroissiaux qui ont géré l’allocation des ressources.
«Dieu est si proche de nous qu’il mêle son histoire à la nôtre, qu’il risque et partage sa vie avec celle de son peuple et de tout être humain», a affirmé Mgr Giampiero Palmieri, vice-gérant du diocèse de Rome. «Et c’est pourquoi nous ne pouvons que vivre de la même façon avec les hommes et femmes que nous rencontrons, surtout les plus fragiles», a-t-il conclu.
À la conférence étaient présents aussi la maire de Rome, Virginia Raggi, et le président de la région du Latium, Nicola Zingaretti. (cath.ch/imedia/ih/rz)
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