Dans ce message adressé à António Guterres, secrétaire général des Nations unies, le pontife regrette qu’un grand nombre de personnes manquent du nécessaire alors que le monde produit «suffisamment de nourriture pour tous les peuples». Le pape demande donc à la communauté internationale d’adopter «une nouvelle mentalité et une nouvelle approche holistique» qui «protègent la Terre» et prenne soin de la dignité de l’homme.
Pour atteindre ces objectifs, il propose «de renforcer les économies locales, d’améliorer la nutrition, de réduire le gaspillage alimentaire» ou encore de favoriser des régimes alimentaires sains et accessibles à tous.
Il demande également de valoriser «les petits agriculteurs et les familles» de cultivateurs. «La famille est une composante essentielle des systèmes alimentaires» car ses «connaissances traditionnelles» sont importantes pour comprendre les besoins au niveau locale, estime-t-il.
«Il y a de puissants intérêts économiques qui empêchent la conception d’un système alimentaire qui réponde aux valeurs du bien commun, de la solidarité et de la culture de la rencontre», conclut l’évêque de Rome. À l’inverse, il invite à rêver «d’un monde où le pain, l’eau, les médicaments et le travail coulent en abondance et atteignent d’abord les plus pauvres». (cath.ch/imedia/ih/bh)
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