Au lendemain du meurtre du président Jovenel Moïse, le 7 juillet dernier, le pontife argentin avait dit prier pour le «repos de l’âme du défunt». Debout, au balcon du dixième étage de l’hôpital Gemelli, le pape a dit se joindre à «l’appel sincère des évêques d’Haïti à ›déposer les armes, choisir la vie, choisir de vivre ensemble fraternellement dans l’intérêt de tous et dans l’intérêt d’Haïti’».
Soulignant sa proximité avec le «cher peuple haïtien», il a dit espérer que «la spirale de la violence cessera et que la nation pourra reprendre le chemin d’un avenir de paix et d’harmonie».
A la tête d’Haïti depuis 2017, le président Jovenel Moïse a été assassiné par un commando dans la nuit du 6 au 7 juillet. Gravement blessée, son épouse a, quant à elle, été évacuée vers un hôpital de Miami, aux Etats-Unis. Cet assassinat intervient alors que le pays traverse depuis de longs mois une grave crise institutionnelle et sociale.
Dans ses appels à l’issue de l’Angélus, le pape François a par ailleurs fait allusion au «dimanche de la mer» qui a lieu ce 11 juillet. Priant pour les marins et tous ceux qui dépendent de la mer pour leur travail et leur subsistance, il a exhorté tout le monde à prendre soin des océans et des mers. L’auteur de l’encyclique Laudato si’ sur la sauvegarde de la «maison commune» a alors lancé cette consigne: «pas de plastique dans la mer !»
Le pape a enfin adressé un message aux bénédictins et bénédictines qui célèbrent aujourd’hui la fête de saint Benoît. Rappelant que le saint du VIe siècle était le patron de l’Europe, il a alors souhaité une belle fête au Vieux continent, appelant de ses vœux à ce que l’Europe soit unie à travers ses valeurs fondatrices. (cath.ch/imedia/hl/be)
Jacques Berset
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