«En ces jours d’hospitalisation, j’ai pu expérimenter l’importance d’un bon service de santé», a confié le pape François qui se remet de son opération qui a nécessité une anesthésie générale – la première depuis le début de son pontificat. «Nous ne devons pas perdre ce précieux atout ! », a-t-il lancé.
Il a ainsi sollicité l’engagement de chacun pour maintenir l’accès universel aux services de santé qui existent «en Italie et dans d’autres pays». Sortant de ses notes, le pape François a rappelé que, dans l’Eglise aussi, la dimension de service devait toujours rester gratuite. Et d’appeler à «sauver» les institutions gratuites.
Disant sa joie de pouvoir continuer le rendez-vous dominical de l’Angélus depuis l’hôpital Gemelli, l’évêque de Rome – qui avait convié des enfants malades sur le balcon – a exprimé sa reconnaissance aux médecins et à l’ensemble du personnel soignant et hospitalier. Il a également salué les marques d’attention qui lui ont été faites ces derniers jours: « j’ai profondément ressenti votre proximité et le soutien de vos prières ! »
Le pontife argentin a par ailleurs demandé de prier pour tous les malades. «Que personne ne soit laissé seul, que tous reçoivent l’onction de l’écoute, de la proximité et du soin», a-t-il exhorté. Dans un parallèle avec l’Evangile du jour – où les disciples de Jésus accordent des «onctions d’huile à de nombreux malades» -, le successeur de Pierre a appelé les chrétiens à faire de même, «par une visite, un appel téléphonique, une main tendue à ceux qui ont besoin d’aide».
Le pape François, hospitalisé depuis le 4 juillet 2021 pour une opération au côlon, «reprend progressivement le travail», avait annoncé le 10 juillet Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Le pontife poursuit son traitement en suivant «le déroulement clinique attendu», avait-il précisé. (cath.ch/imedia/hl/be)
Jacques Berset
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