Sans celles-ci, l’existence devient «une litanie fatiguée qui s’éteint lentement», déplore le pontife. On en vient alors à «chercher dans la vie, dans les expériences et même chez les gens, la confirmation de nos idées et de nos schémas pour ne jamais avoir à faire l’effort de changer».
Les disciples eux-mêmes n’ont souvent pas compris Jésus, souligne le pape, notamment le mystère de son Incarnation. Pour eux comme pour nous, il est en effet «plus confortable d’avoir un Dieu abstrait et distant», ou encore un «dieu ‘aux effets spéciaux’, qui ne fait que des choses exceptionnelles et procure toujours de grandes émotions».
Le risque de ces postures sûres d’elles est d’en venir à croire qu’on connaît Dieu et qu’il «suffit de répéter les mêmes choses comme toujours». «Ce n’est pas suffisant avec Dieu», a martelé le pape François, parce que la foi n’est plus alors qu’une «habitude sociale».
L’évêque de Rome a appelé à chercher le «Dieu caché» dans la normalité de notre vie quotidienne. Et donné saint Augustin en exemple, quand il disait: «J’ai peur de Dieu, du Seigneur, quand il passe». Pourquoi avait-il peur? «J’ai peur de ne pas Le reconnaître». (cath.ch/imedia/cd/rz)
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