Les représentants des Églises catholique, orthodoxe ou évangélique – en la personne du révérend Joseph Kassabhas – ont été invités par le pape François à descendre sous l’autel de la Confession, à la tombe de l’apôtre Pierre, pour poursuivre le temps de prière.
Chacun a déposé un cierge devant la tombe du premier évêque de Rome. Après s’être à nouveau recueillis, les membres de la délégation sont repartis afin de poursuivre leur longue journée.
Avant ce passage – d’une extrême simplicité – dans la basilique, le pape avait salué chacun des membres de la délégation dans le hall de la maison Sainte-Marthe. L’ambiance y était chaleureuse et détendue, le patriarche des syriaques catholiques, Ignace Younan, faisant même devant le pontife argentin une plaisanterie sur le port du masque.
Puis, les dix hommes sont sortis de la résidence pour rejoindre Saint-Pierre de Rome. Seuls sur le trajet de 150 mètres, les responsables chrétiens ont avancé d’un pas lent, avant d’entrer dans la basilique, sans procession ostentatoire et dans le plus grand dépouillement.
Les chefs religieux doivent maintenant participer aux trois séances de consultation prévues dans la journée, une occasion pour eux de discuter à huis-clos des perspectives de sortie de crise au Liban.
À 18h se tiendra un deuxième moment de prière œcuménique pour la paix au Pays du Cèdre. À cette occasion, le pape pourrait prononcer un discours donnant des éléments sur ce qui aura été vécu dans la journée et sur les perspectives à venir. (cath.ch/imedia/cg/rz)
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