En 2016, Renzo Cestiè avait été interviewé par le quotidien britannique The Guardian, et avait confié son admiration pour son «patron». Il avait notamment raconté le jour où ce dernier avait décidé d’abandonner la Mercedes rutilante utilisée par Benoît XVI pour une simple Ford Focus bleue d’une part, et d’autre part la papamobile blindée pour «la plus petite et la plus ouverte» des modèles de la célèbre voiture de parade du pape.
Renzo Cestiè se souvenait aussi du soir de l’élection du pape François, quand ce dernier avait préféré prendre le bus avec «ses amis» cardinaux plutôt que de rentrer dans la voiture affrétée pour lui. Des changements qui ne le dérangeaient nullement: «pour nous c’est une chose merveilleuse, le pape est si humble», avait-il alors déclaré.
Reconnaissant que son travail pouvait s’avérer dangereux, le chauffeur du pape déclarait cependant ne ressentir nulle peur: «Si ça arrive, on va au paradis», avait-il dit en plaisantant au quotidien britannique. Il racontait aussi l’attention particulière que portait à tous ses employés son « passager tranquille», dont il croisait parfois le regard inoubliable dans son rétroviseur. Pour lui, «nous sommes tous pareils», expliquait-il alors, «nous sommes des personnes qui collaborent avec lui».
Lors de l’Audience générale, le pape François a salué la «fidélité» de son chauffeur. «Il s’agit d’une des personnes qui porte en avant l’Église avec son travail, avec sa bienveillance et avec sa prière», a-t-il souligné. À travers lui, le pape François a aussi voulu remercier les «très nombreux laïcs» qui travaillent chaque jour au Vatican. (cath.ch/imedia/cd/bh)
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