Pour sa dernière catéchèse avant la pause estivale, le pape François a prolongé sa réflexion sur l’apôtre Paul et sa Lettre aux Galates. Ce «profond connaisseur du mystère du Christ» y indique notamment comment se comporter lorsque des conflits surgissent dans la communauté chrétienne.
Ce qui est toujours en jeu, rappelle le pape François, «c’est la vérité de l’Évangile» et non «la surface des problèmes». Ainsi, l’apôtre choisit «la voie la plus difficile» en ne cherchant pas à plaire aux hommes ou en établissant des «compromis».
Surtout, Paul ne veut pas cacher qu’il fut jadis un grand pécheur, un persécuteur de chrétiens. Au contraire, il confesse haut et fort qu’il n’est pas devenu disciple du Christ par ses propres mérites mais par la miséricorde de Dieu. Et cette conversion et ce contraste sont pour lui une source d’émerveillement.
C’est ainsi que le successeur de Pierre a invité chacun à ne jamais oublier le moment où Dieu a changé son existence. Sans cette conscience de la grâce, il n’est pas possible de partir en mission et de mettre sa vie au service de l’Évangile.
Dans ses appels, après sa catéchèse, le pontife a d’ailleurs invité les fidèles à profiter de la période de repos et de vacances qui débute pour réfléchir à l’action de Dieu dans leurs vies. «Prenons le temps d’examiner nos vies à la recherche de traces de la présence de Dieu qui ne cesse de nous guider», a-t-il par exemple confié aux fidèles de langue française. (cath.ch/imedia/hl/bh)
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