Cette délégation répond à celle que Rome envoie à l’occasion de la saint André – patron de l’Église orthodoxe de Constantinople – chaque 30 novembre. Au métropolite orthodoxe de France, Emmanuel Adamakis, qui menait le petit groupe venu au Vatican, le pontife a parlé de cette tradition, récurrente depuis les années 1980, comme «d’un signe de la communion réelle, bien que non encore complète, qui nous lie déjà».
Le pontife a rappelé que la période de crise sanitaire traversée actuellement est l’occasion pour «discerner» et éviter le «repli sur soi». «Prendre au sérieux la crise […] signifie donc, pour nous chrétiens en chemin vers la pleine communion, nous demander comment nous voulons procéder», a-t-il insisté.
Dans la société actuelle, a encore estimé le pape François, un «témoignage d’une communion croissante» entre catholiques et orthodoxes peut être aussi «un signe d’espoir» pour encourager les personnes à promouvoir une fraternité plus universelle et «une réconciliation capable de réparer les erreurs du passé». «C’est la seule façon d’ouvrir un avenir de paix», a-t-il insisté, invitant catholiques et orthodoxes à dialoguer ensemble avec les autres traditions religieuses.
Le pape a rappelé le lien important à celui qu’il «considère comme [son] véritable frère», le Patriarche Bartholomée. Il a aussi annoncé qu’il le recevrait à Rome «en octobre prochain» – peut-être à l’occasion d’une rencontre interreligieuse qui pourrait se tenir les 6 et 7 du mois. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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