Les évêques de disent «profondément attristés et blessés par les mesures que le gouvernement est en train de prendre par la force, en s’emparant des institutions éducatives et sanitaires qui nous appartiennent légitimement», rapporte l’agence missionnaire vaticane Fides.
Les évêques rappellent la récente saisie par le gouvernement de cliniques catholiques qui limite fortement les services de l’Église dans le pays. Ils déplorent en outre la confiscation en 2018 déjà des écoles secondaires appartenant à l’Église. Aujourd’hui des procédures ont été lancées pour la confiscation ou la fermeture des institutions éducatives catholiques restantes dispersées dans tout le pays.
«Ces mesures violent en principe les droits de l’Église et portent ouvertement atteinte aux principes les plus élémentaires de la justice», «privant les familles de la possibilité d’envoyer leurs enfants dans une école de leur choix», affirment les Évêques.
Le gouvernement utilise le prétexte que les installations confisquées «appartiennent au peuple, et non à l’Église». Pour les évêques, il s’agit d’une «déformation ouverte de la vérité, conçue pour confondre les gens. (…) Les écoles et les cliniques confisquées ou fermées, ou destinées à subir le même sort, sont la propriété légitime de l’Église catholique, construite, constituée et organisée dans l’intérêt suprême et exclusif de servir le peuple».
Les évêques concluent en réaffirmant «que l’Église catholique en Érythrée continuera à soutenir et à défendre, comme principes directeurs, les voies du dialogue, de la compréhension mutuelle, de la paix et du respect mutuel». (cath.ch/fides/mp)
Maurice Page
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