La 18e édition, dans ses grandes lignes, a pu être reportée et les engagements vis-à-vis des artistes tenus. L’affiche, comme de coutume, est prometteuse, indique le quotidien La Liberté. Même en jauge réduite, le FIMS reste fidèle à sa réputation d’excellence musicale en invitant de grands ensembles internationaux.
La musique ancienne reste l’un des points forts du festival, qui invite le Collegium 1704 dans un programme de baroque tchèque, et la Capella Concertata du chef fribourgeois Yves Corboz, qui défriche des pièces oubliées, en particulier du baroque italien. Parmi les vedettes, l’ensemble italien Il Pomo d’Oro et le Le Poème Harmonique, ensemble français dirigé par Vincent Dumestre.
Le FIMS remonte encore plus tôt dans l’histoire, au Moyen Age et à la Renaissance. Surtout, il contribue par la musique au dialogue entre les religions et les cultures. Ainsi La Camera delle Lacrime propose de revivre le voyage du Franciscain Guillaume de Rubrouck qui, au XIIIe siècle, a rejoint Karakorum, l’ancienne capitale de l’empire mongol. «De l’Auvergne des troubadours à la Chine du khan», le voyage accompagne «les langues, les mélodies et les rythmes» des pays traversés.
Quant à l’ensemble Profeti della Quinta, il propose un dialogue entre canons musicaux chrétiens et liturgie juive au XVIe siècle. Enfin l’ensemble Canticum Novum s’intéresse aux «brassages culturels» vécus par le peuple arménien lors de ses exils. (cath.ch/lib/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/fribourg-attend-le-festival-international-de-musiques-sacrees/