Lors de son dernier repas, le Christ n’a pas choisi de nourrir les foules, mais de s’offrir lui-même pour nous montrer que le sens de la vie est de servir, a observé le pontife. En donnant son Corps et son Sang, Il «devient fragile comme le pain qui est rompu et s’effrite». Mais c’est justement en cette fragilité que réside la force de Dieu, a-t-il expliqué: cette force est celle de «l’amour qui se brise et se partage pour nourrir et donner la vie».
Chaque fois que nous recevons le Pain de Vie, «Jésus vient donner un sens nouveau à nos fragilités» et nous rappelle que nous sommes plus précieux à ses yeux que nous le pensons, a poursuivi le 266e pape. Heureux que nous lui partagions nos faiblesses, il vient nous guérir avec amour du ressentiment, du repli sur soi ou encore de la plainte – ces faiblesses que nous ne pouvons guérir nous-même. En ce sens, «l’Eucharistie est un médicament efficace contre ces fermetures», a affirmé le pape. C’est pourquoi le Corps du Christ «n’est pas le prix des saints, mais le Pain des pécheurs».
L’Eucharistie guérit parce qu’elle «nous unit à Jésus» et nous invite à adopter son mode de vie, a expliqué le pontife. À Sa manière, nous sommes invités à nous donner à nos frères et à répondre au mal par le bien. Telle est la logique de l’Eucharistie, a-t-il conclu: «Nous recevons Jésus qui nous aime et qui guérit nos fragilités pour aimer les autres et les aider dans leurs fragilités». (cath.ch/imedia/cg/rz)
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