À l’occasion du 25e anniversaire de cette association, le pontife a invité le projet Policoro à se montrer miséricordieux envers les jeunes ne trouvant pas de travail, en «dépression» ou n’ayant plus de rêve. Le chômage, s’est-il inquiété, pousse de nombreux jeunes au suicide, un phénomène «grave» aux yeux du pontife.
Étant donné «l’hiver» démographique que traverse l’Italie, les jeunes doivent accéder au marché du travail, a-t-il poursuivi. En effet, pour «commencer à rêver, à être parents, à avoir des enfants», il faut qu’ils aient un emploi, a-t-il martelé. Il a au passage fustigé les employeurs licenciant des femmes enceintes, les accusant de faire de la grossesse une source de «honte». Le travail n’est rien de moins qu’une «garantie» de la procréation, a-t-il insisté.
Le pape a également encouragé ces travailleurs sociaux à se «passionner» pour toutes les personnes qu’ils aident et à ne pas se résigner face aux injustices sociales, à l’ exploitation, au manque de travail ou encore à la mise à l’écart des personnes âgées. Alors qu’un jeune se pose souvent la question de savoir qui il est, il les a invités à répondre plutôt à cette question: «Pour qui suis-je?»
Le Seigneur a mis en chacun de nous des dons et inclinaisons à mettre au service des autres, a rappelé le pontife avant de déclarer: «Nous ne sommes pas créés pour faire carrière, mais pour grandir en communion avec le Créateur et avec les créatures». (cath.ch/imedia/cg/rz)
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