Lorsque l’on s’émerveille, «c’est un véritable chant de joie, d’espoir qui sort de notre bouche et dont le monde a besoin», a déclaré le cardinal philippin. Les jeunes d’aujourd’hui ont, selon lui, tout particulièrement soif de cette authenticité qui donne de la crédibilité à celui qui parle, a-t-il appuyé lors de cette allocution relayée par l’agence missionnaire vaticane Fides.
Le cardinal Tagle a invité ses interlocuteurs à se demander s’ils vivent «la Bonne Nouvelle de l’Évangile, en la mettant en pratique» et pas seulement en la proclamant. La communication missionnaire a pour point de départ «Dieu qui communique avec son peuple, dans une relation d’amour», a poursuivi le haut prélat en demandant aux participants de retrouver cette dimension.
Il a également rappelé la mission première des OPM: loin d’être «un organisme de collecte de fonds», ce dernier a la tâche de «réveiller l’esprit missionnaire» de chaque baptisé. Alors que la mission est parfois reléguée à un groupe de personnes, la pandémie a, à ce titre, permis de raviver la participation missionnaire au sein des familles, écoles, paroisses et dans les lieux de travail, s’est-il réjoui.
Encourageant son public à utiliser les nouvelles technologies pour évangéliser, le préfet de dicastère a toutefois mis en garde contre la tentation de réduire la mission à une question de «technique, de performance ou de stratégie». «Si l’évangélisation se réduit à cela, elle devient de la propagande, une communication déformée, défectueuse ou une simple rhétorique». (cath.ch/imedia/cg/rz)
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