Cette formation a pour objectif de partager les connaissances du Bambino Gesù en matière de recherche dans le domaine clinique, a expliqué Mariella Enoc, directrice de l’établissement, au portail du Vatican. Alors que l’OMS et l’hôpital du Saint-Siège avaient prévu d’envoyer plusieurs soignants en Libye en 2020, la pandémie a rendu ce projet impossible, poursuit-elle. C’est ainsi qu’est née l’idée de lancer un enseignement médical à distance pour les soignants libyens, avec le projet de l’étendre à d’autres pays en développement.
Quelque 156 infirmiers du centre médical de Sabha et des hôpitaux pédiatriques de Tripoli et de Benghazi se sont inscrits au premier cours de ce cursus débuté il y a quelques semaines. Au programme, figurent des enseignements en néonatologie, hématologie, cardiologie ou encore en chirurgie cardiaque. Dès que la situation sanitaire le permettra, le Bambino Gesù compte également organiser une formation à Rome pour certains soignants libyens impliqués dans le projet.
À noter que le 31 mai dernier, le Saint-Siège s’est vu accorder le statut d’»État non-membre observateur» par l’OMS. Une décision qui reflète la relation que le Saint-Siège entretient avec cette organisation de manière continue depuis 1953. (cath.ch/imedia/cg/bh)
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