«C’est là qu’entre en jeu la prière, comme acte de foi et d’amour, comme «souffle» de notre relation avec Dieu», a alors développé le pape. Cette prière purifie le cœur et, avec celui-ci, elle éclaire également le regard, en permettant de saisir la réalité d’un autre point de vue.
S’appuyant sur les paroles du saint Curé d’Ars qui disait que la contemplation était un regard de foi fixé sur Jésus: «Je le regarde et il me regarde», l’évêque de Rome a rappelé aux fidèles que «la lumière du regard de Jésus illumine les yeux de notre cœur. Tout naît d’un cœur qui se sent regardé avec amour».
La contemplation ne s’oppose pas à l’action, a ensuite prévenu le pape. Critiquant certains maîtres de spiritualité du passé qui ont pu exalter les vocations fuyant le monde et ses problèmes pour se consacrer entièrement à la prière, il a rappelé que ce n’était pas le message de Jésus Christ et de l’Évangile.
«Il y a un unique grand appel dans l’Évangile » qui est de suivre Jésus sur la voie de l’amour, a-t-il souligné. Et d’assurer: «Tel est le sommet et le centre de tout. Dans ce sens, charité et contemplation sont synonymes».
Dès lors, comme saint Jean de la Croix le soutenait jadis, un petit acte d’amour pur est plus utile à l’Église que toutes les autres œuvres mises ensemble. Le pape François a conclu sa catéchèse en assurant aux croyants que ce qui naît de la prière purifiée, même s’il s’agit d’un acte d’amour discret et silencieux, est «le plus grand miracle» qu’un chrétien puisse réaliser. (cath.ch/imedia/hl/bh)
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