La presse locale rapporte que Nadia de Munari aurait été attaquée dans son sommeil. Retrouvée encore en vie après l’agression, elle a subi une intervention chirurgicale d’urgence à l’hôpital régional de Chimbote, puis a été transférée à Lima, où elle a succombé à de graves blessures, notamment un traumatisme crânien sévère, une fracture du bras droit et des blessures au visage.
Pour la police locale, qui a trouvé de nombreuses traces, dont du sang, dans la chambre de la femme, il pourrait s’agir d’un vol qui a mal tourné. Mais il n’y a pas encore d’hypothèse certaine. L’attaque n’a pas eu de témoins. Les autres habitantes de la maison n’ont rien entendu.
«J’espère que la police fera un bon travail d’enquête pour découvrir qui était le meurtrier et quel était le motif pour tuer une femme de 50 ans», a déclaré Mgr Angel Francisco Simon Piorno, évêque du diocèse de Chimbote. Selon lui la mort de la missionnaire est déconcertante car elle n’avait jamais été menacée pour quelque raison que ce soit.
Nadia De Munari était responsable des six jardins d’enfants et cantines de l’œuvre Mato Grosso dans des villages les plus reculés du district de Nuevo Chimbote. Après avoir travaillé en Equateur, elle vivait depuis 25 ans au Pérou.
Ce n’est pas la première fois que des volontaires de l’ONG Mato Grosso sont attaqués ou menacés.En 1992, la mission a perdu son premier volontaire à cause de l’organisation terroriste du Sentier Lumineux. (cath.ch/newsva/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/perou-meurtre-dune-missionnaire-laique-italienne-a-coups-de-machette/