Le Père Carlassare est actuellement à l’hôpital, dans un état stable et rassurant. Il a d’ores et déjà déclaré qu’il pardonnait à ses agresseurs. Il a demandé à chacun de prier non pas pour lui mais pour les habitants de Rumbek « qui souffrent plus » que lui.
Le pontife a exprimé sa préoccupation pour ce jeune évêque, qu’il a nommé le 8 mars dernier. Le prêtre avait été accueilli dans la ville de Rumbek le 16 avril, et était dans attente de son ordination épiscopale, qui doit être célébrée le 23 mai prochain.
Les raisons de cette agression sont pour l’instant inconnues. Le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a diligenté une enquête publique pour faire toute la lumière sur l’affaire, se disant fermement opposé à tous ceux qui entravent « les plans de l’Église ».
La région est particulièrement déchirée par les conflits tribaux qui minent le Soudan du Sud depuis sa fondation en 2011. L’Église catholique, aux côtés de l’Église anglicane, est particulièrement engagée dans les négociations pour une pacification de ce pays ravagé par la guerre civile. En 2019, le pape François avait déclaré qu’il comptait se rendre dans le pays d’Afrique de l’Est quand le conflit serait réglé. (cath.ch/imedia/cd/mp)
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