A cette annonce, le diocèse de Crookston a réagi en précisant que c’est le pape François qui avait demandé la démission du prélat américain. «L’enquête qui a conduit à l’acceptation de la démission [à 71 ans] de l’évêque Hoeppner est née d’informations selon lesquelles il n’aurait pas toujours respecté les normes applicables lorsqu’il a été saisi d’allégations d’abus sexuels impliquant des membres du clergé du diocèse», détaille le communiqué.
L’enquête avait été lancée en 2019 conformément au ‘Motu proprio’ Vos estis lux mundi promulgué par le pape à la suite du sommet sur les abus. Elle avait été menée sous la supervision de Mgr Bernard Hebda, archevêque de Minneapolis, sur la base d’accusations selon lesquelles Mgr Hoeppner aurait entravé une enquête policière ou canonique sur une inconduite sexuelle par un clerc dans son diocèse.
Publié en mai 2019 à la suite du sommet sur les abus au Vatican, le Motu proprioVos estis lux mundi a édicté de nouvelles procédures pour signaler les cas de harcèlement et de violence, introduisant notamment l’obligation pour les clercs et religieux de signaler les abus. Les procédures d’enquête sur les évêques ont à cette occasion été précisées.
À défaut de nommer un successeur au siège de Crookston, le pape François a choisi Mgr Richard Edmund Pates, évêque émérite de Des Moines, comme administrateur apostolique du diocèse. (cath.ch/imedia/hl/gr)
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