Pour le pontife, cette maladie spirituelle conduit malheureusement à «une connaissance personnelle insuffisante, à des attitudes auto-référentielles, au consumérisme et à de multiples formes de fuites de nos responsabilités». Il s’est alors référé à l’ouvrage d’Henri de Lubac Méditation sur l’Église. Le théologien français y qualifiait la mondanité spirituelle de «pire des maux qui puisse arriver à l’Église».
Le pape François a encouragé les prêtres étudiants mexicains à adopter le « style de Dieu », c’est-à-dire, à faire preuve de «proximité», de «compassion» et de «tendresse» avec les personnes qu’ils rencontreront dans leur ministère. Il les a exhortés à toujours s’ouvrir au monde pour éviter le cléricalisme, phénomène qu’il a qualifié de «perversion».
Cette ouverture doit s’appliquer durant le temps des études, a encore indiqué spontanément le pape François. «Si quelqu’un part d’ici avec un doctorat, parce qu’il n’a étudié qu’une seule chose, il a perdu son temps», a-t-il jugé, avant d’interroger directement son public: «Comment se porte votre dimension spirituelle, votre dimension humaine, votre dimension communautaire et votre dimension apostolique?» Pour le successeur de Pierre, le chrétien qui ne prend pas garde à ces quatre dimensions finira «boiteux, au mieux». (cath.ch/imedia/hl/rz)
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