À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars, le pape François a rappelé qu’il s’agit pour les croyants d’un don et non d’une marchandise. Elle est un symbole universel et une source de vie et de santé. Trop de frères et sœurs ont accès à une eau peu abondante et peut-être polluée. L’eau potable et l’assainissement doivent être garantis pour tous. Le Pontife a remercié et encouragé tous ceux qui travaillent pour cet objectifé
Le cri pour l’eau est un cri tous ont le devoir d’écouter, a répété le Pontife. Cette Journée 2021 a objectif de valoriser l’eau, cette ressource qui fait encore défaut trop nombreuses régions du monde, a-t-il souligné, pénalisant les plus pauvres. Plus de 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et 4,2 milliards ne disposent pas d’installations sanitaires sûres.
En outre, alors que la consommation d’eau a été multipliée par six au cours du siècle dernier et qu’elle augmente à un rythme d’environ 1 % par an, le changement climatique et la fréquence croissante des événements extrêmes, tels que les tempêtes, les inondations et les sécheresses, devraient aggraver la situation dans les pays qui souffrent déjà de «stress hydrique».
À cette occasion, le Dicastère du Saint-Siège pour le service du développement humain intégral organise du 22 au 26 mars cinq webinaires visant à promouvoir la collaboration interdisciplinaire. Des intervenants issus de congrégations religieuses, de diverses structures de l’Eglise et d’organisations internationales ou régionales partageront leurs réflexions et leurs témoignages.
Ils baseront leurs échanges sur les thèmes d'»Aqua fons vitae», un document publié en 2020 par le dicastère, qui s’enracine dans les enseignements sociaux des papes et s’inspire du travail des missionnaires et des membres de l’Eglise dans des contextes difficiles, ainsi que des rapports techniques des Nations unies, de l’OCDE et de la société civile.
«Acqua fons vitae» décrit trois aspects de l’eau qui serviront de point de départ aux webinaires : l’eau en tant que ressource à usage personnel, en tant que ressource utilisée dans de nombreuses activités humaines, et en tant que surface, c’est-à-dire les rivières, les eaux souterraines, les lacs et surtout les mers et les océans. La première partie du document invite aussi à reconnaître les multiples valeurs de l’eau: religieuse, socioculturelle, esthétique, institutionnelle et de paix, et économique.
«Ce qu’il faut, c’est une volonté des Etats, pour faire en sorte que l’accès à l’eau et à l’assainissement permette ensuite l’accès à d’autres droits», explique à Vatican News Tebaldo Vinciguerra, responsable des questions relatives à l’eau au Dicastère. Il rappelle combien le dialogue et la collaboration entre l’Eglise et les institutions sont fondamentaux pour sensibiliser sur le sujet et réaliser des projets au bénéfice de la population. (cath.ch/vatnews/cp)
Carole Pirker
Portail catholique suisse
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