Les assaillants, après avoir pénétré dans l’église, ont immédiatement tué le prêtre et quelques fidèles. Ils ont ensuite enlevé 21 femmes qui se trouvaient dans l’édifice pour les conduire dans la forêt voisine. Les femmes ont été tuées, ainsi que trois bébés.
Selon l’Addis Standard, une seule femme aurait échappé au massacre. Elle aurait été libérée après avoir dit aux hommes qu’elle était séropositive, pour ne pas être violée. Les corps des victimes ont été retrouvés le lendemain par les hommes du village, partis à leur recherche.
Selon les habitants, l’attaque contre l’église orthodoxe éthiopienne a eu lieu après le départ des forces de sécurité de Kebele, qui y étaient déployées.
L’attaque a été attribuée à l’Armée de libération de l’Oromo (OLA), une faction dissidente de l’ancien Front de libération de l’Oromo (OLF), rébellion qui lutte pour l’indépendance de cette province de l’Ethiopie. Le pays est en proie depuis quelques années à des violences interethniques. (cath.ch/ibc/ag/rz)
Ibrahima Cisse
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