Dans la ligne de ses premières conférences de Carême sur le thème «Pour vous, qui suis-je ?», le prédicateur a rappelé d’emblée que «Jésus ne s’intéresse pas tant à ce que les gens disent de lui, mais à ce que ses disciples disent de lui». Ainsi, l’interrogation que Jésus pose à Pierre et aux disciples, «pour vous, qui suis-je ?», est «la question la plus décisive», question à laquelle les évangiles répondent de bout en bout.
«La divinité du Christ est l’Everest de la foi. [le fait de] croire en un Dieu qui est né dans une étable et qui est mort sur une croix», a déclaré le cardinal Cantalamessa. Rappelant que saint Jean fait de la divinité du Christ le pilier de son Évangile, le prédicateur a affirmé qu’»une seule ligne de l’Évangile suffit à reconstituer l’ADN de Jésus, à découvrir ce qu’il pensait de lui-même».
«Personne ne parle de l’acte de croire», a regretté le cardinal. «C’est un acte singulier, il ne peut être fait que par l’individu. Vous croyez? Oui, Seigneur, je crois», a-t-il poursuivi. Selon le prédicateur, lorsque Jésus demande : «Croyez-vous?», il ne parle pas de la foi en Dieu mais de la foi en Lui, c’est-à-dire dans sa divinité.
«Connaître le Christ, c’est reconnaître ses bienfaits», a souligné le capucin. Essentielle pour l’évangélisation, la foi dans la divinité du Christ est ce sur quoi repose notre existence chrétienne. Si on la supprime, «tout s’écroule et s’effondre», a conclu le cardinal. (cath.ch/imedia/at/mp)
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