Don Azzolino Chiappini, ancien vicaire général du diocèse de Lugano âgé de 81 ans, s’est expliqué dans les médias sur l’affaire qui a conduit à son arrestation et à sa détention préventive pour séquestration en novembre dernier. S’il reconnaît que la femme vivant chez lui n’avait pas de permis de séjour, il a souligné que l’accusation de séquestration était totalement infondée.
L’enquête de la police s’était concentrée sur la présence d’une femme finlandaise dans la maison de Don Chiappini. «Elle vivait avec moi depuis plusieurs années», a admis le prêtre, dans l’émission «Millevoci» de ReteUno de la RSI. Il expliqué que la femme «avait commencé comme collaboratrice, connaissant les langues et faisant un peu de ménage».
Les soupçons sont nés du fait que la femme ne quittait presque jamais la maison: c’est pourquoi les enquêteurs ont pensé qu’il s’agissait d’un cas de séquestration. Selon le prélat, la présence de la femme était connue des autorités et l’ecclésiastique payait l’impôt à la source pour son travail. Si Don Chiappini ne laissait pas d’autres personnes entrer dans la maison, il a expliqué qu’il avait adopté ce comportement pour protéger la femme elle-même : «Elle avait des problèmes de sommeil, des problèmes pour sortir. Elle ne voulait pas sortir et elle ne voulait laisser entrer personne dans la maison».
Don Chiappini a admis une erreur, en ce sens que la Finlandaise n’avait pas de permis de séjour. «Le permis a expiré et n’a pas été renouvelé, c’est vrai. Il y a eu aussi, à juste titre, la contravention, mais il me semble que je peux dire que ce n’est pas une raison suffisante pour tout ce qui s’est passé.»
Le prêtre a également parlé de l’arrestation et des trois jours de détention préventive à Farera. On se sent «comme une chose. C’est comme si l’on transportait un colis d’un endroit à un autre». (cath.ch/catt.ch/mp)
Maurice Page
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