Quelle contribution les chrétiens peuvent-ils apporter à la construction de la société civile en ce temps de pandémie? Dans quelle communauté voulons-nous retourner? Quelle Eglise portons-nous dans nos cœurs? C’est sur ce genre de questions que le CSAL invite les catholiques du pays à réfléchir, «personnellement et en famille, dans votre lieu de vie et votre milieu professionnel».
«Nous voulons être des femmes et des hommes qui, en un temps difficile, sont capables de saisir l’opportunité que Dieu leur offre pour avancer sur le chemin de la conversion individuelle et communautaire», assurent les laïcs de Suisse. Ceci, «non pour revenir le plus tôt possible au point où nous nous sommes arrêtés mais pour apporter, dans des lieux importants et nécessaires pour notre foi, une prise de conscience renouvelée, des habitudes neuves et des convictions profondément ancrées en nous».
Le CSAL souligne que la pandémie «n’est pas une parenthèse à refermer au plus tôt». Pour le comité de laïcs, c’est plutôt l’occasion «de prendre conscience de notre vulnérabilité en tant qu’êtres humains, et du fait que personne ne se sauve tout seul». «Ces questions sont aussi celles des chrétiens, car l’Eglise et la société partagent le même sort, sont sur le même bateau».
Le Comité suisse de l’apostolat des laïcs (CSAL) est composé d’un évêque délégué de la Conférence des évêques suisses (CES) [actuellement Mgr Markus Büchel, évêque de Saint-Gall] et de délégués représentant les organisations de laïcs des trois principales régions linguistiques de Suisse. Sur le plan romand, l’apostolat des laïcs est représenté par la CRAL. RZ
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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