Par Pascal Maguesyan
Ils élurent à Mossoul un autre patriarche, Yohannan Soulaqa, supérieur du monastère de Rabban Hormizd d’Alqosh qui se rendit à Rome pour y faire profession de foi catholique. En avril 1553, le pape Jules III le consacra patriarche de l’Église chaldéenne catholique.
Jusqu’au XIXe siècle, ce schisme fut d’autant plus conflictuel qu’un grand nombre de fidèles de l’Église de l’Orient choisit la communion avec Rome. Incontestablement majoritaires parmi 1,2 millions de chrétiens irakiens estimés avant la première guerre du Golfe en 1991, les Chaldéens étaient 750’000 au dernier recensement en 1987, contre 300’000 Assyriens.
En 2021, il resterait bien moins de 400’000 Chaldéens en Irak répartis entre Bagdad, le Kurdistan, la plaine de Ninive, Kirkouk, Souleimaniyé et Bassora.
Aujourd’hui, l’Église chaldéenne est constituée d’une importante diaspora éparpillée sur les cinq continents: aux États-Unis, en Europe, en Australie, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Russie (Moscou, Rostov sur le Don), en Ukraine, en Géorgie (Tbilissi) et en Arménie (Erevan). (cath.ch/pm/bh)
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