En mai 2020, le cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, avait demandé le déménagement effectif du fondateur charismatique de la communauté de Bose en raison de problèmes de gouvernance. En effet, malgré la nomination de Luciano Manicardi en 2017 à sa tête, l’Italien s’était montré incapable d’en quitter la direction.
Alors que ce dernier avait justifié son refus d’aller dans un autre monastère par l’impossibilité de trouver un autre endroit convenable, le Père Cencini a décidé de prendre des mesures drastiques. Dans un décret en date du 8 février et approuvé par le cardinal Parolin, il demande à l’Italien de quitter définitivement les lieux avant le 16 février, soit le début du Carême.
Sur ordre du Vatican, Enzo Bianchi, âgé de 77 ans, devrait s’installer en Toscane, à Cellole, pour une période indéterminée, dans un monastère que la communauté abandonne à cet effet. Afin d’éviter toutes confusions, le décret spécifie bien que le centre de Cellole devra être considéré comme «fermé» et que les personnes résidant avec lui n’auront aucun lien avec la communauté.
«C’est une décision difficile pour nous et pleine de souffrances, mais malheureusement inévitable et qui ne peut plus être reportée», ont pour leur part exprimé les responsables de la communauté dans un communiqué.
La communauté de Bose s’est installée dans le nord de l’Italie, au milieu des années 1960. Formée d’hommes et de femmes célibataires, cette communauté est très engagée dans le dialogue œcuménique, en particulier avec l’Église orthodoxe. (cath.ch/imedia/cg/rz)
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