Le 13 octobre 2019, le pape François procédait à la canonisation, sur la place Saint-Pierre, de Marguerite Bays, John Henry Newman, Dulce Lopes Pontes, Marie Thérèse Chiramel Mankidyan et Joséphine Vannini. D’autres canonisations étaient prévues en 2020: cependant, en raison de la crise sanitaire, le Saint-Siège a totalement arrêté le train habituellement régulier de ces cérémonies.
L’année 2020 a été la première «année blanche» en terme de canonisation depuis 1994. Cependant, malgré la pandémie, la Congrégation pour les causes des saints, la «Fabrique des saints», a continué à promulguer des décrets, reconnaissant de nombreux nouveaux vénérables, bienheureux et saints. Ces derniers sont aujourd’hui sept «en attente», leur canonisation devant être solennellement célébrée par le pape pour être effective, au contraire des béatifications qui sont célébrées localement par un cardinal ou un évêque.
Les canonisations de l’Italien Louis Marie Palazzolo – annoncée le 28 novembre 2019 –, de l’Indien Devasahayam Pillai et de l’Italienne Marie Françoise Rubatto (21 février 2020), des Français Charles de Foucauld et César de Bus et de la religieuse italienne Maria Domenica Mantovani (26 mai 2020) et du prêtre italien Justin Russolillo (27 octobre 2020) sont donc mises en arrêt sans date déterminée de canonisation.
De plus, le nombre important de décrets en attente de confirmation devrait pousser le pontife à procéder à plusieurs canonisations le même jour, ont confié à I.Média plusieurs personnes proches des dossiers.
La date de la Pentecôte, avancée par certains médias, apparaît pour l’instant comme prématurée, car la possibilité de faire un rassemblement est compromise par les normes de sécurité sanitaire en vigueur. Une source proche d’un dossier de canonisation concerné évoque une «rumeur» sans fondements.
Une canonisation en juin serait trop précoce, assure encore cette personne à I.Média, car il importe selon elle que toutes les personnes qui souhaitent participer à cette fête puissent le faire. En effet, la foule internationale qui se presse à Rome ou ailleurs lors d’une canonisation, justifie-t-elle, est la manifestation de la reconnaissance universelle de la sainteté des nouveaux saints par l’Église. Une cérémonie en streaming, souligne-t-elle encore, n’aurait dès lors pas de sens.
La canonisation de Charles de Foucauld semble particulièrement chère au cœur du pape, qui l’avait cité à plusieurs reprises dans sa dernière encyclique, Fratelli tutti. À l’occasion de Noël en 2020, le pape François avait d’ailleurs offert aux membres de la Curie romaine un livre sur la vie de l’ermite du Sahara, signé par le Père Bernard Ardura, le postulateur de la cause en canonisation du Français. (cath.ch/imedia/cd/bh)
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