«Il s’est agi d’un moment de prière très profonde, rendu possible grâce à la générosité d’un pilote expérimenté qui – nanti de toutes les autorisations nécessaires et dans le respect de tous les standards sanitaires – m’a offert cette opportunité», a indiqué Mgr Fernando Chomali. La bénédiction a duré une vingtaine de minutes, rapporte l’agence vaticane Fides. Outre Concepción, dans le centre du Chili, l’archevêque a survolé les villes de Lirquén, Tomé, Chiguayante et Hualqui, situées dans la région.
«Je l’ai fait au milieu d’une situation dramatique dans laquelle le coronavirus a pris des milliers de nos frères et tant d’autres se trouvent entre la vie et la mort», a poursuivi Mgr Chomali. «Au travers de cet acte religieux et missionnaire, autorisé par l’Armée chilienne, le Secrétariat général du Ministère du gouvernement et par le Ministère de la Santé, j’ai demandé à Dieu de prendre soin, de bénir et de fortifier les habitants, en particulier ceux qui traversent de graves difficultés en tout genre».
L’archevêque de Concepción a ensuite expliqué que «l’Eglise s’adapte actuellement aux temps, innovant les méthodes et les expressions: nous ne pouvons nous réunir pour prier. Nous le faisons au travers des plate-formes numériques. Nous ne pouvons accueillir dans nos églises ceux qui voudraient une bénédiction mais nous nous rendons auprès d’eux au travers des réseaux et lorsque nous le pouvons, depuis le ciel, la mer et la terre».
Mgr Chomali a rappelé à ceux qui ont été gênés par ce modus operandi: «Je suis un homme de foi, catholique, et je n’ai pas seulement le droit mais aussi le devoir de m’adresser à Dieu pour nous illuminer face à ce qui nous dépasse. Je m’unis aux paroles de Saint Paul: Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile». (cath.ch/fides/bh)
Bernard Hallet
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