«Ce n’est absolument pas hors de question», lui aurait alors répondu le pontife argentin. «J’ai le désir et l’intention de me rendre au Rio de la Plata, en Uruguay et dans mon pays», aurait-il en ce sens poursuivi. Le Rio de la Plata est cet immense estuaire qui sépare l’Argentine de l’Uruguay. Mais ce projet est conditionné à la situation sanitaire. «Je dois attendre la fin de la pandémie et des conditions favorables en général pour faire le voyage quand la Providence le permettra», aurait-il expliqué.
Cette année, seul le voyage du pape en Irak du 5 au 8 mars est officialisé – il pourrait toutefois être reporté en fonction de la pandémie. D’autres destinations ont été évoquées, comme la Serbie, Malte ou bien encore le Kazakhstan dont l’ambassadeur près le Saint-Siège a assuré en décembre avoir de grands espoirs de voir en 2021 l’évêque de Rome fouler le sol de son pays. Le successeur de Pierre, qui n’a pas voyagé hors d’Italie depuis novembre 2019, a par ailleurs formulé son souhait à la veille de Noël de se rendre au Liban et au Soudan du Sud. L’Espagne, qui célèbre cette année les 500 ans de la conversion d’Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, ainsi qu’une année sainte à Compostelle, pourrait aussi être visitée. (cath.ch/imedia/mp)
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