Huit prêtres, un religieux non prêtre, trois religieuses, deux séminaristes et six laïcs ont été victimes d’homicide dans quatre continents, selon les chiffres recueillis par l’agence missionnaire. Le nombre le plus élevé est enregistré sur le continent américain, avec cinq prêtres et trois laïcs (8). Vient ensuite l’Afrique, où un prêtre, trois religieuses, un séminariste et deux laïcs ont été tués (7). En Asie, Fides rapporte les meurtres d’un prêtre, d’un séminariste et d’un laïc (3). En Europe, un prêtre et un religieux non prêtre ont succombé de mort violente (2). En 2019, 29 missionnaires catholiques avaient été tués. Au cours des 20 dernières années, 535 agents pastoraux ont été assassinés dans le monde, dont cinq évêques.
En 2020, de nombreux missionnaires* ont été tués au cours de tentatives de vol à main armée ou de cambriolages perpétrés parfois avec cruauté. Ils ont également dans certains cas fait l’objet d’enlèvement ou se sont trouvés impliqués dans des fusillades ou des actes de violence dans les contextes où ils œuvraient. Ces contextes sont souvent caractérisés par la pauvreté économique et culturelle, la dégradation morale et environnementale, écrit Fides.
Depuis de nombreuses années, les pays les plus dangereux pour les prêtres sont situés en Amérique latine ou en Afrique. Plus d’une centaine d’entre eux ont notamment été assassinés, depuis 2000, au Mexique. Ces Etats sont souvent aussi ceux qui occupent les premiers rangs des pays au plus haut taux d’homicide en temps de paix. (cath.ch/fides/arch/rz)
*A noter que Fides utilise le terme de «missionnaire» dans son sens large, qui inclut tous les agents pastoraux.
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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