Le cardinal préfet a commencé par rappeler le sens du mot hébreux «adamah», traduit par Adam, que l’on retrouve dans le récit biblique de la Genèse. Ce mot signifie «humanité», a-t-il expliqué, ce qui implique que «nous sommes tous Adam». Pour combattre le fléau du racisme, il a rappelé la nécessité d’aller vers l’autre et, en même temps, de reconnaître sa différence. «La lutte contre le racisme ne présuppose pas l’uniformité, mais la multiplicité dans l’unité», a-t-il exprimé.
Également présente, l’ambassadrice de la République du Panama auprès du Saint-Siège, Miroslava Rosas Vargas, a pour sa part défini les préjugés raciaux comme «un blasphème contre le Créateur». Pour Sœur Rita Mboshu Kongo, religieuse théologienne et professeur à l’Université pontificale urbanienne, le racisme doit être combattu par la formation des consciences. Elle a donc suggéré que l’Église éduque notamment les religieuses sur ce thème, «afin qu’elles puissent avoir un bagage adéquat pour l’apostolat qui leur est demandé». (cath.ch/imedia/cg/gr)
I.MEDIA
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/le-racisme-du-negationnisme-social-et-spirituel-pour-cardinal-ravasi/