Les chrétiens et les juifs «grandissent dans la compréhension mutuelle, la fraternité et les engagements partagés», s’est réjoui le «numéro 2» du Saint-Siège dans sa prise de parole en conclusion de cette conférence virtuelle, avant d’ajouter: «C’est la voie à suivre».
«Le Saint-Siège considère que, compte tenu de la mémoire vivante de ce qui s’est déroulé par le passé, le dialogue interreligieux représente un outil indispensable pour combattre l’antisémitisme». S’appuyant sur leur respect pour la dignité humaine, les différentes religions contribuent de «façon significative à bâtir une société de fraternité et de justice». «C’est mon espoir que juifs et chrétiens grandissent dans la fraternité, où aucun antisémitisme n’a sa place».
Il est toutefois important de se demander s’il est «suffisant» de condamner l’antisémitisme, s’est interrogé le cardinal Parolin. La résurgence d’actes antisémites, aux côtés d’autres persécutions contre les musulmans et les chrétiens, a besoin «d’être analysée à sa source».
La «perte du sens de l’histoire» qui influence la perception des individus est «certainement l’une des raisons de l’augmentation de l’antisémitisme», a estimé le haut prélat. C’est pourquoi «nous devons donc nous impliquer tous ensemble dans l’entretien de la mémoire. La mémoire est la clef pour accéder au futur. C’est notre responsabilité de montrer la voie de la dignité aux jeunes générations». (cath.ch/imedia/ah/rz)
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